Tous les joueurs perdent 2 cartes de production ou bien le
Pâturage de l'Oasis est détruit.
Phénomène chronique dans les régions oasiennes. On se souvient des années 80 douloureuses pour les régions sahariennes qui ont subi 7 années de sécheresse avec pour conséquence la baisse des nappes. Les changements climatiques risquent d’intensifier ce type de phénomène avec des augmentations prévues de 2 à 5°C d’ici 2060 au Maghreb.
Si l’Association de gestion de l'eau n’est pas en jeu, tous les joueurs perdent 1 panier de leur stock sur chaque carte de production en leur possession.
La pollution des eaux peut être diverse et variée, mais dans la plupart des cas toujours liée à l’homme. Elle peut être due à l’utilisation de produits chimiques dans l’industrie ou l’agriculture, mais aussi à un mauvais traitement des eaux usées.
Tous les joueurs perdent 2 paniers de leur stock sur chaque carte de production en leur possession
Dans les régions oasiennes, il pleut peu, moins de 150 mm par an. Mais les rares pluies peuvent être dévastatrices. entrainant de nombreux dégâts.
Si l’Association de gestion de l’eau n’est pas en jeu, alors la carte Irrigation est détruite
Plusieurs types de conflits peuvent avoir lieu. Il y a les conflits volontaires où les gens ne respectent pas les droits d’eau et irriguent leurs parcelles quand ce n’est pas à eux de le faire. Dans ce cas les associations qui gèrent l’eau peuvent intervenir en amont.
Sinon on parle aussi de conflit d’usage à savoir que dans des conditions de manque d’eau, il y a une concurrence sur l’utilisation de la moindre goutte d’eau. Si par exemple on a qu’un seul litre d’eau, à quoi va-t-il servir : irrigation ? eau potable ? eau industrielle ? eau pour le tourisme ? …
Tous les joueurs qui n'ont pas de Troupeau perdent 2 paniers de leur stock.
Le sol nourrit les plantes qui nourrissent les hommes. L’entretien de la fertilité des sols est une chose essentielle pour la survie des oasis. Avec le fumier, l’utilisation de plantes fertilisantes ou encore les déchets organiques de la maison, tous les moyens sont bons pour l’entretenir.
Baisse de fertilité, sécheresse, manque d’eau sont les risques d’une mauvaise récolte pourtant indispensable pour nourrir les oasiens.
Le palmier dattier, pilier des oasis, est sujet à différentes maladies. La maladie du bayoud est la plus virulente. Au Maroc, c’est ¾ de la palmeraie qui a été dévastée au cours du dernier siècle. Ce champignon du sol pénètre par les racines pour se développer au sein du palmier et entraîner sa destruction totale. La maladie existe également en Algérie et est apparue en Mauritanie, Egypte, Israël, Turquie et Grèce.
De nombreux travaux ont été menés pour remédier à cette maladie. L’information et la sensibilisation sont aujourd’hui les meilleurs moyens pour prévenir son développement au sein des parcelles.
Si l'Hôpital n'est pas construit, tous les joueurs doivent payer 2 tas d'or ou l’Oasis perd 1 carte marron (Village, Ecole).
Ce n’est pas spécifique aux oasis mais les oasis étant souvent dans des milieux reculés , l’accès aux premiers soins de proximité est important. Il est donc nécessaire pour un bon développement que la population ait accès à la santé.
Dans toutes productions, animale ou végétale, des risques de maladies sont fréquents. Par conséquent un joueur possédant une formation peut éviter que son troupeau soit malade
Tous les joueurs doivent payer 2 tas d'or ou l’Oasis perd 1 carte jaune (Marché, GIE).
Même reculées les oasis connaissent aussi les retombées des crises économiques internationales.
Les zones oasiennes regroupent de nombreux enjeux. Longtemps marginalisées car trop isolées dans de grandes étendues difficilement contrôlables qui n’intéressaient que pour leur sous sol, elles se rappellent à nous en étant le lieu de nombreux enjeux nationaux et internationaux. De l’évolution de cette situation dépendra le développement des oasis.
Tous les joueurs doivent payer 3 tas d'or ou l'Oasis perd 1 carte marron (Village, Hôpital ou Ecole)
L’exode rural touche les oasis. Aujourd’hui les populations ont de plus en plus de mal à subvenir à leurs besoins. Les productions sont pour la plus part vendues en vrac à faible coût à des intermédiaires qui commercialisent les produits transformés ou conditionnés. La valeur ajoutée des produits de l’oasis se fait à l’extérieur. On assiste alors à un exode vers les grandes villes du Maghreb et d’ailleurs.